Quels sont les moteurs de recherche alternatifs à Google ?
Et non : il n’y a pas que Google dans la vie ! Même si le moteur de recherche le plus célèbre de la planète capte une majeure partie de l’attention – des internautes et des spécialistes du marketing – il n’est pourtant pas le seul à pouvoir afficher votre site web dans ses résultats. Tandis qu’il capte 85 % de parts de marché, les 15 % qui restent sont du pain bénit pour les référenceurs et les marketeurs qui entendent booster la popularité et la visibilité des pages web. Voici cinq moteurs de recherche alternatifs à utiliser sans modération pour votre référencement naturel !
Yahoo, le plus historique des moteurs de recherche alternatifs
Parmi les moteurs de recherche alternatifs à Google, Yahoo se positionne comme l’acteur historique de ce secteur. C’est bien simple : Yahoo est le pionnier de la recherche sur le web, et les utilisateurs en connaissaient par cœur les fonctionnalités avant que l’idée de Google n’ait commencé à germer dans la tête de ses fondateurs. Le géant de Mountain View s’est sans doute inspiré de la variété des informations et des outils proposés aux utilisateurs : actualités, messagerie mail, game center, plateforme de shopping, etc. En outre, certaines spécificités font de Yahoo l’un des moteurs de recherche alternatifs les plus prisés des référenceurs et des spécialistes du content marketing, qui puisent volontiers dans la FAQ du portail pour y trouver des sujets pour rédiger des contenus web pertinents à destination des internautes.
Bing, l’alternative la plus crédible
En tant que levier d’acquisition majeur, le SEO se concentre volontiers sur Google qui reste le numéro un en termes de volume de recherche. Mais si l’on regarde du côté du marché en ligne, c’est un concurrent qui tient la corde : Bing, propriété de Microsoft et titulaire du ruban de dauphin dans la course à la popularité. Longtemps à la traîne derrière Google, Bing est parvenu à se tailler une bonne place auprès des professionnels du marketing et du référencement en développant des fonctionnalités particulièrement intéressantes, comme l’affichage des adresses IP liées à un domaine spécifique. Les internautes, eux, apprécient la diversité des résultats qui s’affichent pour certaines requêtes (un calcul simple, un point météo, ou le score résultant d’une rencontre sportive, par exemple). Bing est donc le premier des moteurs de recherche alternatifs, et glane jusqu’à 15 % de parts de marché aux USA.
Qwant, la vie privée avant tout
Il faut le savoir : Google puise dans les données personnelles des utilisateurs pour pouvoir afficher des résultats personnalisés… Et pour vendre des informations fort utiles aux annonceurs qui pratiquent la publicité digitale. Heureusement, pour ceux qui n’aiment pas l’idée de vivre dans un monde où chaque petite donnée se monnaye, il existe des moteurs de recherche alternatifs qui rejettent ce type de pratique. Qwant en fait partie. Qwant, c’est le « Google français » qui respecte ses utilisateurs en refusant d’exploiter leurs informations personnelles. Lors de la navigation, ces données ne sont pas stockées ni transmises à des tiers dans un but commercial. Les internautes ne laissent pas de cookies comme le Petit Poucet des petits cailloux. En contrepartie, les résultats restent très génériques, focalisés sur les actualités et les tendances du moment. Notez qu’il en existe également une version « junior » destinée aux 6-13 ans.
DuckDuckGo, le protecteur de vos données
Qwant n’est pas le seul des moteurs de recherche alternatifs à garantir la confidentialité des données des utilisateurs. Avec son nom cocasse et son logo à l’avenant, DuckDuckGo fonctionne comme un agrégateur de contenus : il va puiser ses informations sur quelques centaines de sites de référence et de moteurs de recherche alternatifs (donc hors-Google), comme Bing ou Yahoo. Surtout, il prend soin de ne pas traquer les internautes et de ne pas fouiner dans les adresses IP. Et pour cause, le slogan qui s’affiche sur sa page d’accueil affirme : « Le moteur de recherche qui ne vous espionne pas ».
Ecosia, quand la recherche web se fait durable
Qui a dit qu’Internet ne se souciait pas d’écologie ? On peut proposer des moteurs de recherche alternatifs et s’engager pour la sauvegarde de la planète dans le même mouvement, comme le fait si bien Ecosia. L’idée de départ est toute simple : une recherche sur le web équivaut à une certaine consommation d’énergie (environ 7 grammes de CO2 sont rejetés pour chaque requête formulée sur Google) qu’Ecosia s’efforce de réduire en reversant une majeure partie de ses bénéfices au profit d’un programme de reforestation à l’initiative de WWF – ce sont ainsi 10 millions d’arbres qui ont été plantés depuis la création du site en 2009. De quoi en faire l’un des moteurs de recherche alternatifs les plus durables et les plus positifs de la Toile.