Vitesse de chargement des pages sur mobile : un nouveau critère de classement sur Google !
Ce n’est une surprise pour personne : Google favorise de plus en plus l’affichage des pages web sur les appareils mobiles. Aujourd’hui, disposer d’un site web responsive est un levier incontournable pour booster ses taux de conversion. Et pour cause : alors que le nombre de possesseurs de téléphones portables atteint 48 millions en France (soit 75 % de la population), les « mobinautes » représentent 34 % de tous les internautes de l’Hexagone (et même 41 % si l’on prend en compte les tablettes). Il est donc plus que jamais urgent de mettre votre site web à la page. D’autant que Google vient d’annoncer l’intégration de la vitesse de chargement des pages sur mobile à ses critères de classement : le PageSpeed. Explications.
Google met de plus en plus l’accent sur le mobile
Google s’adapte aux besoins et aux envies de ses utilisateurs : c’est aussi simple que cela. Si, demain, les internautes choisissaient de formuler leurs requêtes en inversant la place des mots, nul doute que le géant américain modifierait son algorithme en conséquence.
Il n’est donc pas étonnant que Google suive de près les progrès des usages mobiles. Les utilisateurs ont adopté ces usages à une vitesse fulgurante. À l’échelle mondiale, la consultation de pages web depuis des appareils mobiles a même dépassé celle qui se fait depuis des ordinateurs de bureau. Un coup de boost que l’on doit notamment aux réseaux sociaux et aux contenus applicatifs.
Le moteur de recherche fait régulièrement évoluer ses algorithmes de classement pour prendre en compte ces nouveaux usages. En outre, l’aspect technique a toujours revêtu une importance toute particulière pour Google, en raison de l’impact que cela peut avoir sur l’expérience (et donc sur la satisfaction) des utilisateurs.
Tout cela explique bien pourquoi Google s’intéresse de près à la vitesse de chargement des pages sur mobile.
La vitesse de chargement des pages sur mobile devient un nouveau critère de classement
Il y a huit ans, Google annonçait officiellement intégrer la vitesse de chargement des pages web à ses critères de classement. À partir de là, les sites dont les pages mettaient trop de temps à s’afficher se voyaient pénalisés par un positionnement moins intéressant dans les SERPs – l’essence même du référencement naturel !
Désormais, il en ira de même pour la vitesse de chargement des pages sur mobile. Le PageSpeed de Google ne devrait affecter, en premier lieu, que les pages qui souffrent de temps de chargement extrêmement longs – un problème qui dénote le manque de professionnalisme (donc de qualité) de certains sites trop vite et mal conçus. En cela, les pages affichant une vitesse de chargement moyenne ne devraient pas être impactées trop sévèrement, dès lors que la qualité du contenu est au rendez-vous. Pour le moment, du moins.
Cette décision repose sur une réalité : les mobinautes n’aiment pas attendre. Les études parlent d’elles-mêmes. Une majorité d’utilisateurs est susceptible de quitter une page si elle met plus de 3 secondes à s’afficher. La probabilité d’un taux de rebond plus élevé augmente de 106 % avec 6 secondes de chargement, et de 123 % avec 10 secondes ! (Source : Google/SOASTA, 2017.)
C’est donc pour garantir la satisfaction des internautes que Google a mis en place ce critère de vitesse de chargement des pages sur mobile. Il sera difficile, désormais, de passer outre le « Speed Update » pour être bien positionné sur le moteur de recherche en version nomade.
Apprenez à tirer parti des leviers « mobile first » de Google
Pour tirer parti de ce critère de vitesse de chargement des pages sur mobile, vous devez absolument revoir l’aspect technique de votre site afin de garantir un affichage plus rapide, donc une expérience utilisateur plus qualitative. Dans ce but, Google a actualisé son outil PageSpeed Insights vous permettant d’analyser le contenu de vos pages mobiles. En fin d’examen, des suggestions d’optimisation vous sont proposées, histoire de prendre le taureau par les cornes au plus vite.
Toutefois, le « Speed Update » n’est qu’un énième levier mobile propre à Google. Il en existe d’autres, certains encore quelque peu anecdotiques (le format AMP trouve doucement sa place), d’autres potentiellement plus impactant à court et moyen terme (l’indexation Mobile First). Soyez sûrs de ne pas passer à côté… Ou ce sont vos pages mobiles qui rateront le coche.
La meilleure chose à faire reste encore d’intégrer ces améliorations à votre site web dès sa conception, ou durant le processus de refonte à l’occasion d’une remise à neuf. Aujourd’hui, tous les sites sont bâtis par défaut avec une conscience aiguë des nécessités du responsive design. Mais cela ne suffit pas : il faut encore que votre site soit parfaitement ergonomique sur appareil nomade et que la vitesse de chargement des pages sur mobile soit adéquate. Parlez-en à votre développeur web !